17 janvier 2019 à 10h17 par Marie Broquerie

À Cahors, les violences conjugales au centre des débats devant la Cour d'Assises

Lot Le procès de Jean-Paul Gouzou a débuté hier. Cet agriculteur à la retraite comparaît pour avoir tué sa femme, Djeneba Bamia de trois coups de fusil en mars 2017.

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Il était séparé depuis un an de cette jeune malienne de 36 ans, avec laquelle il avait eu trois enfants. Avant le drame, plusieurs personnes avaient alerté sur le caractère violent de l'accusé. Des plaintes avaient même été déposées. Maître Anne Bouillon est avocate de la Fédération Nationale Solidarité Femmes, partie civile dans ce procès. Elle veut que ces trois jours d’audience servent aussi à évoquer le drame des violences conjugales.

Maître Anne Bouillon :

Les violences avaient été dénoncées avant le drame, mais elles n'avaient pas été suffisamment prises.

C’est en tous cas ce que dénonce Maître Bouillon :