José Bové : 'Si Nicolas Hulot a des choses à dire, il les dira'

Ce sont onze hommes et onze femmes qui vont composer le premier gouvernement d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Et parmi les noms égrenés mercredi sur le perron de l'Elysée celui de Nicolas Hulot qui sera l'un des trois ministres d'Etat de ce gouvernement en charge de la transition écologique et solidaire.

Il devrait donc intervenir à la fois sur les questions liées aux énergies, à l'habitat, au transport, à l'environnement ou encore à l'agriculture qui concernent, au plan large, son ministère.

Défendre ses positions

C'est ambitieux note le député européen écologiste José Bové si Nicolas Hulot a les moyens de mettre en œuvre cette transition écologique. "On lui a proposé un ministère d'Etat large en lui donnant les garanties qu'il puisse agir", explique José Bové, proche de Nicolas Hulot.

"Mais, avec cette nomination, ça serait une mauvaise idée que le Président de la République ou le Premier ministre lui mettent des bâtons dans les roues."

 

Pour l'eurodéputé écologiste, "si Nicolas Hulot a des choses à dire, il les dira, ce n'est pas quelqu'un qui va avaler son chapeau ou rester les bras ballants si un changement de cap intervient dans le quinquennat".

Entrevue avec Hulot

José Bové a envoyé un message au nouveau ministre pour le féliciter et solliciter une entrevue dans les prochains jours pour évoquer différents dossiers. Il attend également de Nicolas Hulot qu'il conduise effectivement cette transition écologique mais qu'il intervienne aussi dans un certain nombre de dossiers où des arbitrages n'ont pas été rendus comme Notre-Dame-des-Landes, la ligne Lyon-Turin ou encore les glyphosates.

 

Au sujet du projet d'aéroport du Grand Ouest, le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé, ce jeudi matin, la nomination d'un médiateur pour "mettre l'ensemble des choses sur la table".

Photo d'archives