19 février 2024 à 9h03 par Fanny Paul

Les agriculteurs reprennent leurs actions dans le Cantal

Alors que le salon de l'agriculture s'ouvrira en fin de semaine à Paris, les agriculteurs ne compte pas laisser passer les dossiers en suspens.

manif agri A75
les tracteurs stationnés sur l'A75 à la sortie du Buisson (Lozère)
Crédit : TOTEM

Malgré des négociations qualifiées d’encourageantes, les syndicats agricoles majoritaires FNSEA et JA veulent maintenir la pression par des actions coup de poing juste avant le Salon international de l’agriculture qui s’ouvre samedi. Joël Piganiol, président de la FDSEA du Cantal : " Il y a différentes formes de reprises envisagées : plus engagées vis-à-vis de certains acteurs comme la grande distributions ou représentation de l'Etat. Et il y a aussi un levier autour du salon de l'agriculture, à la fois mettre la pression sur les politiques, et maintenir ce lien fort avec les français. Donc on pourrait aussi avoir un levier de communication, même ici dans le Cantal, juste avant le salon pour à nouveau marquer cet appui à la mobilisation ".

Rencontre avec les parlementaires cantaliens

Sur la question cruciale des prix rémunérateurs, les discussions sont ouvertes pour préparer un troisème volet de la loi Egalim, plus protectrice pour les agriculteurs. Les syndicats majoritaires du Cantal vont dans ce sens rencontrer cette semaine les parlementaires cantaliens. Joël Piganiol explique que le but, c'est de " pouvoir travailler à une nouvelle révision qui amènera à protéger encore un peu plus le prix payé aux producteurs. Et puis il y a tout le levier pour contrecarrer les initiatives de la grande distribution, vis-à-vis des plateformes logistiques à l'étranger, vis-à-vis de la situation des marques distributeurs. La loi devrait encadrer encore un peu plus les choses et mieux nous protéger ".

Hier dimanche 18 février, une rencontre entre les JA et le Préfet du Cantal était organisée sur une parcelle du GAEC Margery, sur la route entre Ussel et Valuéjols. Il s’agissait d’évoquer les prairies sensibles. Les agriculteurs demandent la suppression de ce zonage.